Domus Transitoria:
---> Tiré de ...
Un palais érigé par Néron qua Palatium et Maecenatis hortos continuaverat ( Tac. Ann. XV.39 ; cf. Suet. Nero 3 ): domum a Palatio Esquilias usque fecit quam primo transitoriam, mox incendio absumptam restitutamque auream nominavit
Pendant ce temps, Néron était à Antium et n'en revint que quand le feu approcha de la maison qu'il avait bâtie pour joindre le palais des Césars aux jardins de Mécène. Toutefois on ne put empêcher l'embrasement de dévorer et le palais, et la maison, et tous les édifices d'alentour. » Tacite, Annales, XV, 39.
---> Néron
Il avait comme objectif de relier avec le Palatin non seulement les Horti Maecani mais d'autres jardins ( Horti Lamiani, Loliani , etc…) qui d'une façon ou d'une autre était tombé dans le domaine impérial. Il fut détruit par le feu en 64 après J.C. et remplacer par la domus aurea . On pensait qu'il ne subsistait rien de lui jusqu'à ce que, Boni ( 1) , en creusant sous la Domus Augustana (Flavia) ne découvre des restes somptueux d'une bâtisse à deux étages magnifiquement décorée. Pour quelques uns, ils devaient être attribués à la domus Q. Catuli mais ils ne correspondaient pas à la date de sa construction. Pour d'autres, ils seraient du temps de Claude, ils s'appuient sur le fait que son nom est gravé sur une pierre d'une corniche trouvé à cet endroit, mais il apparaît beaucoup plus probable que ces restes proviennent de la Domus Transitoria (l'attribution à la maison d'Auguste n'est pas réaliste, ils sont à l'évidence postérieurs). La partie inférieure retrouvée doit être une composante d'un jardin ; un mur est utilisé comme nymphaeum ( 2 ) somptueusement décoré de marbre polychrome mais terriblement endommagé par les excavations faites par Farnèse en 1721. En son centre, se trouvent deux petits pavillons avec de petites colonnes, entre eux courent des petites plates bandes et des murs recouverts de plaques de marbre comme dans la « maison des jardinières » à Timgad. Le mur vis-à-vis de cette nymphaeum est décoré de niches. Au sud-ouest, on peut voir une salle décorée de magnifiques peintures – scènes tirées du cycle homérique – entourées d'un cache dans lequel le bleu et l'or dominent.
--->Fresques murales retrouvées à la Domus Transitoria
Ce qui reste du pavement en marbre polychrome, de même que la décoration des murs, laissent deviner une grande beauté faite de beaucoup de finesse. Quant aux fondations, elles appartiennent certainement à la domus aurea étant postérieures à l'incendie de l'époque néronienne et antérieur à celle de Domitien.
Les fouilles de 1721 ont permis de mettre à jour deux pièces au nord-est que l'on a faussement appelées les bains de Livie, leurs plafonds a souvent été reproduits.
----> Les plafonds.
De délicats dessins reproduits existent dans la salle à manger du « Soane Museum » http://www.soane.org:80 de Londres. Derrière ces pièces, il y a une latrine que l'on a pensé à tort être une salle qui permettait de commander un monte charge hydraulique qui allait et venait sur une hauteur de 120 pieds . La salle à manger, avec son toit en perpétuel rotation fut transférée dans la domus aurea (Suet.Nero, 31).
A chaque bout du nymphaeum , un escalier de marbre permettait d'accéder à l'étage supérieur. Sous la salle à manger, seul existe encore le pavement, on peut encore en voir des plaques de marbre blanc quelques 3 ou 4 pieds sous le niveau de Domitien qui reconstruisit cette partie du palais en l'abaissant d'un étage. Là, on peut observer de nombreuses traces de feu. Tout à coté, on va trouver une série de fontaines qui amenait l'eau à la nymphée.
Des restes provenant de la domus transitoria ont été retrouvés près du croisement de la Via Nova avec le Clivus Palatinus .
( 1 ) = Giacomo. 1859-1925. Archéologue italien. Directeur des fouilles, fit beaucoup pour la connaissance du forum républicain.
( 2 ) = Un monument destiné aux cultes des nymphes, déesse de l'eau. Fontaine monumentale, ornée de sculptures et de jeux d'eau.
Les notes, les images ainsi que le texte en italique sont dus au rédacteur du site.
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