Portique de Pompée :
--- tiré de
Il fut construit en 55 avant J.C. par Pompée en même temps que son théâtre. Il était attenant à la scène. Son but était d’offrir un abri aux spectateurs en cas de pluie. Il est représenté sur le Plan de Marbre (frag. 30, 110 et p. 22). C’était une cours rectangulaire qui avait environ 180 m. de long pour 135 de large.
--- image tirée du site de A. Caron
On pouvait y voir quatre rangées de colonnes.
La partie centrale a été arrangée en jardins avec des allées ombragées, ornées de différentes œuvres d’art. On y voyait, entre autre, une peinture de Cadmus et une Europa par Antiphile qu’il ne faut pas confondre avec celle qui a donné son nom au Portique Europae décrit par Martial. A. Reinach a démontré que c’était une statue de bronze faite par Pytagoras de Reggio de Tarente.
La curie de Pompée dans laquelle César a été assassiné ne devait être qu’une exèdre dans ce portique.
« Il traite aussi des lieux consacrés par la loi aux assemblées du sénat, il établit qu'un sénatus-consulte était illégal, s'il n'avait été rendu dans un lieu circonscrit par les augures et appelé temple. Voilà, pourquoi les curies d'Hostilius, de Pompée, et enfin de César, lieux profanes jusque-là, furent consacrées, comme temples, pour les augures, afin que les sénatus-consultes pussent y être rendus suivant la coutume de nos ancêtres » Aulu Gelle, XIV, 7.
Vue le nombre de fois où il est cité par des auteurs de son époque, il a du être très populaire.
Il brula sous le règne de Carin et fut restauré par Domitien, travaux supervisé par le préfet de la ville : Aelius Helvius Denys. Ce dernier leur donna un nom : Porticus Jova et Porticus Herculae en l’honneur des deux empereurs, Dioclétien et Maximien. On peut voir en lui le Porticus Nova qui a été dévasté par un tremblement de terre en 442.
Aucunes ruines de ce portique n’existe de nos jours et les trouvailles archéologiques n’ont aucunes valeur démonstratives.