Portique : porticus
On parle ici d’un élément architectural qui consiste en une colonnade couverte (colonnade = paroi formée par des rangée de colonne). Il y avait deux types de portique. L’un pouvait être une longue galerie en bordure d’une rue, il était alors, aménagé pour recevoir des boutiques ; l’autre était une surface rectangulaire arrangée en jardins ou délimitant une zone autour d’un temple. Souvent, il faisait fonction de vestibule. Ce genre de construction s’inspirait d’un modèle grec, elle datait du II ° siècle avant J.C., époque à laquelle Rome avait conquis ce pays. Les Romains, tout en suivant l’original grec, y apportèrent leurs nouveautés en matière de matériaux et se servirent beaucoup de l’apparition d’une nouvelle forme architecturale : l’arc. Le plus ancien que nous connaissions est le porticus Minucia datant de 110 avant J.C. (à ne pas confondre avec celui construit par ordre de Claude pour la distribution de blé à la plèbe). L’exemple le plus frappant de lieu destiné à accueillir une foule qui flâne était le portique qui était situé dans le prolongement du théâtre de Pompée.

« Lorsque le soleil entre dans le signe du Lion, tu n'auras qu'à te promener à pas lents sous le frais portique de Pompée… » Ovide, L’art d’aimer  I.
Ils sont surtout présents dans les régions VII er IX (Champ de Mars)  où il y en avait plus de douze.
Après avoir été des lieux consacrés au commerce, ils furent, sous l’Empire, des endroits où l’on déambulait, où l’on se prélassait à l’abri du soleil et du vent. Pour assurer cette protection, l’espace entre les colonnes était garni de verre ou de haies de buis. Ils devinrent, sous Auguste, la promenade favorite des Romains. On pouvait y découvrir des collections de statues, de peintures et autres œuvres d’art. Ces portiques étaient nommés d’après les noms de leur de leur constructeur ou des œuvres d’art qu’il contenait.

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