Lucius Verus : Lucius Celonius Aelius Commodus Verus Antonin. Il naquit le 15 décembre 130 après J.C.
Il ne fut pas empereur mais coempereur, on connait beaucoup plus celui avec qui il régna puisqu’il s’agit de Marc-Aurèle.
Il dut son élévation à l’Empire à son père Aelius Verus qui fut adopté par Hadrien et qui devait lui succéder, malheureusement, il mourut avant ce dernier, de mauvaises langues ont prétendues qu’il aurait été un fils adultérin de cet empereur.

Hadrien se retrouva donc sans héritier ; c’est alors qu’il désigna Antonin le Pieux comme devant régner après lui à condition qu’il adopte le fils d’Aelius Verus, c’est-à-dire le sujet de ce chapitre, Lucius Verus. Ce dernier vint au monde durant la préture de son père ; il est originaire d’Etrurie mais naquit à Rome en 130 après J.C., on sait peu de chose de son enfance et de ses débuts en politique, on sait, seulement, que pour l’année 154 après J.C., il fut consul éponyme.
Suivant les volontés d’Hadrien, il régna en compagnie de Marc-Aurèle dont il épousa la fille, Lucilla, en revenant d’une campagne contre les Parthes. Marc-Aurèle commença de régner seul, il avait dix ans d’écart avec Lucius. Il monta sur le trône comme co-empereur bien que le Sénat ne reconnut à la tête de l’Empire qu’une seule personne. Mais, malgré ce semblant d’opposition, Lucius partagea le pouvoir avec l’empereur philosophe de 161 à 169 après J.C.      
On aurait pu penser qu’ils étaient parfaitement égaux mais Lucius ne faisait rien sans l’assentiment de Marc-Aurèle. Leur autorité aurait du être la même du moins dans les apparences mais Lucius fut toujours le second. Puis, peu à peu, la discorde s’installa entre eux. Il fut, tout au long de sa vie, le contraire d’un empereur philosophe ; le maitre mot qui le guida étai : plaisir. Il ne concevait l’existence qu’à travers le luxe et la luxure. Il s’essaya à la poésie mais fut un piètre auteur, il se fit enseigner la rhétorique mais fut, un rhéteur tout juste passable. Tout ce qu’il écrivit était, en fait, composé par ses amis.
Mais, il avait aussi quelques qualités, en particulier celles des armes, il était un militaire accompli. C’est ainsi, qu’en 162 après J.C., il partit en Syrie diriger une campagne contre les Parthes. Durant ces guerres parthiques, il établit son quartier général à Antioche, ville qui satisfit ses frasques et dont il ne bougea guère. Il continue donc à mener une vie de débuche et les victoires que les Romains remportèrent furent l’œuvre des généraux qui étaient à la tête de son armée, Marcus Statius Priscus et Avidius Cassius. Après l’Orient, il alla combattre sur les rives du Danube des peuplades germaniques, en particulier les Marcomans. Là, il va tomber malade et il y meurt peut-être à cause de ses excès qui l’avait usé ou alors le corps attaqué par la peste.
Il y eut une maitresse, Panthéia, qui lui resta fidèle à sa mémoire au-delà de la mort qui le surpris à l’âge de 42 ans en janvier 169 après J.C.   

 

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