UNE HABITATION ROMAINE A POMPEI.

LA MAISON DITE DE MARIUS-ARRIUS DIOMEDES.
par Charles Hequet, 1869.

Habitation romaine à pompei--- Maison de Diomedes.
    Je dois au hasard la possession d'un manuscrit volumineux, sorte de memento quotidien, tout rempli de notes, ayant appartenu à un ancien agent de l'administration des ponts et chaussées, qui, de 1859 à 1862, a été chargé de la surveillance d'une partie des fouilles exécutées à Pompéi.
    En réunissant et en coordonnant un certain nombre de ces notes éparses, recueillies de visu, à l'aide aussi des renseignements que plusieurs personnes obligeantes ont bien voulu me communiquer, je crois être parvenu à rétablir dans son état primitif l'habi­tation remarquable qui fait l'objet de ce petit travail; je m'estimerai heureux et amplement dédommagé de mes efforts, si le lecteur indulgent le juge digne de fixer un moment sa bienveillante attention.

I. — La vie des anciens était surtout extérieure et publique; à l'exception de la nuit et de leur principal repas, qu'ils faisaient sur le soir, ils passaient presque toute la journée au Forum ou sous les por­tiques. L'Atrium même du logis était une espèce de Forum intérieur où ils recevaient leurs hôtes, leurs clients, leurs amis, et dans lequel ils continuaient de vivre à l'air.
    Les maisons de Pompéi sont presque toutes cons­truites sur le même dessin. Une ou plusieurs entrées, et quelquefois des vestibules et des boutiques en forment la façade. Les murs extérieurs sont recou­verts d'un stuc dur et brillant, souvent peints de vives couleurs. La plupart n'avaient que deux étages ; quelques-unes, cependant, en avaient trois; l'étage supérieur se terminait par un toit ou par une petite terrasse (pergula), orné souvent de vignes et de plantes qui y formaient un berceau de verdure.
    Ces maisons contenaient un appartement pour les hommes (andromitis), avec une cour presque toujours découverte au milieu (atrium cavoedium), usage pri­mitif en Italie.
    L'autre appartement, qui était affecté aux femmes (gynoeccum), donnait sur un jardin, comme en Orient; il avait des portiques formés de colonnes (perystilum).
    Les petites chambres du second étage, et quelque­fois d'autres au-dessus (caenacula), servaient ordi­nairement de magasins ou de dépenses pour les provisions, et quand elles étaient séparées de la maison, le propriétaire les louait. (Aujourd'hui, il n'en reste que les premiers gradins qui supportaient les autres en bois.)
    Les habitations particulières n'ont point l'air de grandeur des monuments publics ; mais l'extrême petitesse et l'incommodité des pièces dépendent surtout du grand nombre qu'il en fallait pour les différents usages auxquels elles étaient destinées. Malgré cela, elles montrent toutes cette double vie publique et privée des anciens
    La partie publique se composait du vestibule (prothyrum) et de l’atrium (cour), qui renfermait dans un ordre presque toujours pareil le cavœdium (portique)r le tablinum (salle d'audience), où étaient admis les clients; et de chaque côté, deux, petites salles ouvertes (alœ), où ils attendaient; dans un coin de l’atrium, se trouvait l’ararium (petit temple). Entre les alae et le tablinum, était le corridor (fauces) qui menait à l'appartement des femmes.
    La partie privée, qui donnait sur un jardin de fleurs, avec une fontaine et un réservoir, contenait les chambres à coucher pour les femmes (cubicula), d'autres avec une alcôve (thalami) pour le maître de la maison, ses filles et ses affranchies; la salle à manger (triclinium), les salles (aeci), le cabinet d'études (bibliotheca), la galerie des tableaux sur bois (pinacotheca), le salon (exedra) suivi du triclinium pour les repas d'hiver, et de la cuisine avec ses dépendances (culina); sur un côté plus reculé, le bain (nymphœum}, et derrière le gynécée, un autre jardin plus vaste et un bosquet (xystus ou viridarium), qui était entouré d'autres portiques et d'autres salles pour les soupers d'été, pour le chant et pour la danse.
    Des esclaves gardaient les portes et habitaient dans les petites chambres contiguës, pour être aux ordres de leurs maîtres.
Les peintures et les mosaïques, qui décoraient ces chambres, faisaient souvent allusion à l'usage auquel on les destinait. L'architecture même et les colonnes brillaient de vives couleurs dans les édifices particu­liers comme dans les édifices publics. Ils étaient tous également couverts, ou de décorations d'un style fantastique, du genre oriental, introduit par Marcus Ludius, ou parfois de gracieuses peintures, qui con­servaient le goût et le style des plus belles écoles de la Grèce et de l'Italie.
    Les habitations mêmes des personnes du bas peuple, les boutiques, les lieux ignobles, sont également ornés de belles mosaïques et de peintures, ce qui donne à Pompéi, non seulement l'aspect d'une ville toute peinte, mais encore un air de noblesse et de grandeur.
    Il est singulier qu'on n'ait trouvé que très rarement à Pompéi, des écuries pour les animaux et des remises pour les chars et les voitures; peut-être y avait-il des écuries publiques dans les faubourgs? Les cheminées sont également très rares, car, à l'excep­tion des fours, où elles sont formées par trois tubes, on n'en connaît pas quatre dans toute la ville; mais les Pompéiens faisaient usage, dans l'intérieur des habitations, de camini portatiles, espèces de four­neaux à deux ou trois fours, tels qu'on peut les voir au Musée Royal de Naples.
    C'était un usage général à Pompéi de tracer au pinceau, sur les murs des boutiques et des habita­tions, les noms des magistrats dont on implorait la protection. C'est ainsi que, dans la plupart de leurs inscriptions, on trouve une dédicace à un personnage formulée par ces mots : Rogat ut faveat… Il le prie afin qu'il lui soit favorable.
    Remarquable est l'inscription suivante, trouvée en 1756, sur les murs d'un édifice voisin de l'amphi­théâtre :

MV. PRAEDIS. LOCANTVR. BANEUM. VENERIVM. ET NONGENTVM. TABERNAE. PERGULAE. COENACULA. EX. IDIBVS. AVG. PRIMIS. IN. IDVS. AVG. SEXTAS. ANNOS. CONTINVOS. QVINQVE.
                                                                                                   S.Q.D.L.E.N.C.
« Julia Felix, fille de Spurius, offre à bail, du 1er au 6 des Ides d’aôut, la partie suivante de ses biens : un appartement de bains, un venerium, et 900 boutiques avec loges découvertes et appartement au dernier étage, pour cinq années consécutives. »

Ce programme est terminé par la formule ordinaire:

Si quis domi leocinium exerceat non conducito
« Si on établit dans cette maison un lieu de prostitution, le bail sera résilié »

Cette inscription, une des plus singulières que l'on connaisse, donne une idée de la richesse de quelques propriétaires de Pompéi et de l’étendue de ses rela­tions et de son commerce.
    De Samnites qu'ils étaient, les Pompéiens, en devenant Romains, durent adopter leurs usages, surtout celui du patronage et de la clientèle. Le client, en écrivant le nom de son patron, dut le faire suivre de la formule d'usage ; l'artisan implora la protection de l'édile et du magistrat, et, non content de couvrir de ces adulations les murs de leurs habitations, il les répétaient sur les édifices publics. En voici quelques-unes :

POSTVMIVM  PROB. AEDIL. LIGNARI ET PLOSTRARI ROGANT VT FAVEAT.
« Les charpentiers et les charretiers se recommandent à la faveur de l’édile Postumius Probus. »

M.CERRINIVM AED SALINENSES ROG.
« Les employés aux salines se recommandent à l’édile M. Cerrimius. »

A. VETTIVM. AED. SACCARI ROG.
« Les portefaix se recommandent à l’édile A. Vettius. »

C. CVSPIVM  PANSAM. AED. AVRIFICES VNIVERSI ROG.
« Tous les Orfèvres comptent sur la protection de l'Edile Caius Cuspius Pansa.»

Les maisons de Pompéi n'étaient pas numérotées comme les nôtres, mais à l'entrée de chaque maison on lisait le nom du maître ou du locataire. Non seu­lement les habitations sont indiquées de cette manière, mais encore tous les édifices publics; et dans le postcenium du théâtre, on avait même enregistré, en lettres rouges, les noms des acteurs, des éditeurs des pièces tragiques et des entrepreneurs. Quand ils voulaient indiquer la demeure de l'édile, du duumvir, du décurion, celle du simple citoyen, on écrivait sur le mur son nom au nominatif et quelquefois au datif.

II. — L'habitation dont je vais essayer la réédi­fication est située dans la partie de la ville désignée sous le nom de rue des Tombeaux.
    Cette rue imposante, munie de trottoirs, traverse le faubourg Augustus-Felix, fondé par Sylla et Auguste; elle est bordée, de chaque côté et dans toute sa longueur, de grands mausolées, la plupart dans un état de parfaite conservation, où des familles entières, avec leurs affranchis, reposent comme dans leurs foyers. C'est dans cette fameuse voie de Pompéi que, deux fois l'année, se célébraient ces fêtes funéraires destinées à honorer la mémoire des trépassés ; car c'était dans ce but, d'honorer les morts et de les offrir en exemple aux générations futures, que les anciens plaçaient leurs nécropoles à l'entrée des cités, et cet usage des Romains fut une des causes de leur supériorité sur leurs rivaux, par l'émulation qu'elle excitait.
    La maison dite de Marcus-Arrius Diomèdes, ainsi désignée d'après une inscription peinte en noir qu'on lisait autrefois sur le mur de l'entrée, peut être regardée comme la plus intéressante de Pompéi, tant par sa conservation que par l'étendue de son empla­cement, la variété de son plan et la multiplicité de ses distributions, en tout conforme à la description que Vitruve nous a laissée des maisons romaines; et, comme celle-ci est placée à quelque distance de la ville, on y retrouve les mêmes règles de programme que cet auteur a tracées pour les maisons de cam­pagne, ou pseudourbainas de son temps.
    Elle est divisée en deux étages: l'un au niveau de la voie Domitienne, où l'on entre par quelques rampes douces et peu sensibles; l'autre, disposé en contrebas sur le jardin, devait en avoir supporté un troisième.
    Le péristyle de cette habitation est avant l’atrium ;cette disposition est encore conforme au précepte de Vitruve, qui place dans les maisons de campagne d'abord le péristyle, puis l’atrium entouré de portiques, ouverts sur les palestres et les allées où l’on se promenait; spectantes ad palœstras et ambulationes.
    L'ordre de ce péristyle est très gracieux, et l'aspect de cette partie de l'habitation est à la fois simple, noble et élégant. La cour découverte a un impluvium qui recevait les eaux de pluie, d'où elles tombaient dans une citerne construite au-dessous et dans laquelle on puisait l'eau par deux ouvertures (puteales) ouvertes de chaque côté.
    On descend par huit marches dans le corps du bâtiment réservé aux esclaves, avec leurs chambres, la cuisine et les dépendances. Il y a deux
communi­cations, l'une pour les gens de service, l'autre pour les maîtres.
    En face du péristyle est une salle placée entre la cour et la galerie; elle était éclairée sur deux côtés et devait offrir un promenoir délicieux pour prendre de l'exercice, lorsque la saison ne permettait pas de jouir des portiques extérieurs ou des terrasses. Aux deux extrémités de cette galerie, sont deux chambres situées de la manière la plus agréable et donnant sur les terrasses du jardin. De là, on voyait tout le golfe de Naples jusqu'à la pointe de Sorrente et à l'île de Capri. Les deux petites pièces ouvertes sur la galerie pouvaient avoir été la bibliothèque et un cabinet d'études ; on y voyait un buste peint sur la paroi, et d'autres peintures analogues.
    Vient ensuite la chambre à coucher, précédée de la loge de l'esclave cubiculaire et du procaeton ou de l'antichambre. Elle a son alcôve, autrefois fermée de rideaux dont on a retrouvé les anneaux, et un massif creux qui servait peut-être de toilette, car on y a trouvé plusieurs vases à parfums. La forme de cette chambre à coucher est très remarquable; les fenêtres, percées dans un mur demi-circulaire, recevaient le soleil du levant, du midi et du couchant.
    L'appartement du bain est placé dans la partie de l'habitation indiquée par Vitruve. On l'a trouvé presque intact; tout petit qu'il est, il suffit pour donner une idée du système des bains privés chez les Pompéiens : on y voit le portique avec ses colonnes octogones, qui entoure, sur deux côtés, une petite cour circulaire. À l'extrémité de la galerie, à gauche en entrant, est un petit fourneau, où l'on préparait sans doute quelque boisson chaude ou restaurante pour les baigneurs. Le fond est occupé par un bassin de six pieds carrés (1m 68), baptisterium, où l'on prenait le bain froid, en plein air; l'eau y arrivait par un tuyau en plomb qui existait autrefois. Cette partie de la cour était décorée d'une peinture repré­sentant des poissons nageant dans la profondeur des eaux; chaque sorte de poisson était imitée avec une rare perfection. Aujourd'hui, à peine retrouve-t-on quelques traces de ce tableau intéressant pour l'his­toire naturelle; ce qui prouve combien les anciens ont excellé dans ce genre d'imitation de la nature. On passe de là dans le spoliatorium ou podyterium où l’on se déshabillait; ensuite dans le frigidarium et le tepidarium, dont la fenêtre était close par un châssis mobile de bois carbonisé, auquel tenaient encore des vitres d'environ dix pouces de côté (0m28) et d'une grande épaisseur. II parait que, contre l'ordinaire, il n'y eut jamais de baignoires dans ces deux petites chambres et qu'elles n'étaient là que comme pièces intermédiaires de la chaleur brûlante de l'étuve (sudatorium ou loeconicum, à la température de l'atmosphère, car on n'y a pas trouvé de conduits pour les eaux ; il y a donc apparence que cet appar­tement, par ses dimensions, ne devait servir qu'à une seule personne à la fois ; l'étuve pouvait à volonté être employée pour le bain froid, le bain tiède, le bain chaud et le bain de vapeur.

    Le sol offre un exemple de ce que Vitruve appelle suspensura caldariorum, car les parois de cette étuve sont formées par des briques dont un des côtés est armé de tenons, de sorte qu'il reste un isolement entre la brique et le mur, lequel donnait passage à la vapeur brûlante qui se perdait au-dessus de la voûte; à gauche, se trouve le perfunium ou fourneau dans lequel on allumait le feu destiné à chauffer l'étuve; et, comme il eût été difficile d'entretenir une lampe au milieu de la vapeur condensée, on voit, près de la porte, un trou rond, fermé autrefois par une vitre, qui servait à donner passage à la lumière d'une lampe qu'on a retrouvée dans la pièce voisine. Une grande chambre était annexée à cet appartement; elle devait servir de vestiarium, ou de garde-robe pour y con­server, sous des presses, les vêtements des maîtres ; car on y a trouvé des vestiges d'étoffes calcinées et des débris d'armoires et de tablettes carbonisées.
    L'officine des bains est placée de manière à n'être pas aperçue des personnes qui entrent dans la cour triangulaire; on y voit une table en pierre, une cuve et l’hypocaustum, pour chauffer l'eau du bain tiède. On y reconnaît les trois piédestaux qui, selon Vitruve, devaient supporter le vase pour l'eau chaude, l'autre pour l'eau tiède et le troisième pour l'eau froide.
    De la grande et belle galerie dont il est parlé ci-dessus, on passe dans un triclinium d'été, à côté duquel est le cabinet pour l'esclave ; en avant de ce cabinet est le carré de l'escalier qui descendait à l'étage inférieur et menait dans un vaste aecus cyzicene servant au double usage de triclinium et de salle de réunion. Toutes les fenêtres de cette pièce s'ouvraient presque jusqu'au niveau du sol, et laissaient voir le jardin, les terrasses et le vaste horizon de la mer et du Vésuve. Un escalier particulier conduisait à l'ap­partement des femmes, car cette situation presque isolée convenait au logement des personnes de ce sexe.
    Une espèce de maison rurale, avec ses dépen­dances, était annexée au corps du bâtiment, et cette partie de l'édifice devait renfermer une cuisine, le four, le logement des esclaves inférieurs, l'habitation du colon, l'écurie et d'autres accessoires.
    On communiquait, de l'étage qui est au niveau de la rue, à celui du niveau du jardin, de deux manières : d'un côté, par le corridor en rampe douce qui était réservé aux personnes de service; de l'autre, par l'escalier du côté opposé, qui formait la communica­tion fréquentée plus particulièrement par les maîtres, comme l'indique sa position intérieure. Un portique ajusté en élévation entoure le jardin ; on y voit une salle ouverte et bien décorée; à l'extrémité du por­tique occidental, une fontaine recevait l'eau de la citerne, du puits de la terrasse, lequel correspondait autrefois au réservoir de cette fontaine ; il était, en outre, délicieusement orné de salles, de triclinia et d'autres pièces, qui étaient toutes décorées de la manière la plus gracieuse et la plus recherchée.
    Par un passage qui conduit à l'un des escaliers, on descend dans les souterrains situés sous les portiques; ils forment un crypto-portique, ou galerie souterraine, éclairée à fleur de terre par des soupiraux. Cette crypte devait servir de cave, car on y a découvert une grande quantité d'amphores appuyées contre le mur et ensablées.
    Au milieu du jardin (xystus) est une piscine avec un jet d'eau, et à l'extrémité, d'un côté, un cabinet dans lequel on trouva un squelette avec un bracelet en bronze, une bague en argent et une faucille en fer; de l'autre côté, un oratoire dont la niche devait contenir une petite statue.
    À côté du jardin est un enclos large d'une quinzaine de pieds (4.m20), qui pouvait avoir été un sphœristerium, endroit où l'on s'exerçait au jeu de la paume; il devait être assez fréquenté, puisqu'on l'avait muni d'un large perron pour y descendre du parterre supérieur.
    À quelque distance de cette maison, située dans la rue des Tombeaux, ainsi que je l'ai dit en commen­çant, on voit le mausolée de la famille Diomèdes, dont je vais, pour clore ce travail, donner ici la description authentique.
    Ce mausolée s'élève majestueusement, avec son frontispice, ses pilastres corinthiens et son inscription tumulaire, ainsi conçue :

M. ARRIVS I. L. DIOMEDES. SIBI. SVIS MEMORIAE M. GISTER. PAG. AVG.FELIC SVRR.
« Marcus Diomèdes, affranchi de Julie, Maître  du bourg Augustus-Felix suburbain, à sa mémoire et à celle des siens. »

    Deux petites cippes en marbre, représentant deux têtes à peine ébauchées, que les anciens avaient coutume de mettre sur les sépulcres pour les distinguer, indiquent, d'après les inscriptions suivantes, que c'était le lieu de sépulture de Marcus-Arrius l'aîné et d'Arria, huitième fille de Marcus Diomèdes :

M. ARRI                                                                    M. ARIAE. M.F.
PRIMOGENI.                                                                      VIII

En dedans du mur inférieur, est l'inscription tumulaire d'une autre Arria :

ARRIAE M.F.
DIOMEDES. L. SIBI. SVIS

Près de là est le cimetière (ustinum), où les anti­quaires croient que l'on inhumait les morts de la basse classe de Pompéï.

 FIN