Fêtes du vin ;
Meditrinalia :
Cette fête se célébrait le 11 octobre, après les vendanges. On buvait du vin nouveau mélangé avec du vin de l’année passée. On pensait, de cette mixture, qu’elle avait des vertus thérapeutiques, elle était un gage de bonne santé, elle était le symbole de la prochaine guérison des malades et écartée les maladies menaçantes.
Festus :
Voici l'origine de ce nom. C'était l'usage chez les peuples latins, que le jour où quelqu'un goûtait pour la première fois le vin nouveau, il dît en signe de bon présage : Vetus novum vinum bibo, veteri novo morbo medeor. De ces mêmes mots s'est formé le nom de la déesse Meditrina, dont les fêtes étaient appelées Méditrinalia.
Vieux, je bois du vin nouveau; par le vieux vin je guéris une maladie nouvelle.
Varron (de la langue latine) fait venir le mot de « Meditrina », nom d’une déesse de la santé, son père était le dieu Esculape, patron de la médecine.
Comme beaucoup de fêtes, celle-ci était consacrée à Jupiter.

Vinalia Rustica :
Fête des jardiniers, en l'honneur de Vénus, comme déesse des jardins. Elle a lieu le quatorzième jour avant les calendes de septembre, en mémoire de la dédicace du temple consacré à cette déesse. Varron, VI, 20. « de la langue latine ».
On dit aussi qu’elle fut instaurée pour rappeler la victoire d’Enée sur son ennemi Mezence. 
Le mot de « rustica » indique le coté campagnard, agricole, antique (n’oublions pas qu’à sa création, Rome était une cité agricole) de ces fête « Vinalia ».Donc, antiquité, à tel point que les Romains du Haut Empire n’en connaissaient pas l’origine.
Celle-ci se déroulait le 19 août, elle annonçait la période des vendanges. Alors, le Flamen Dialis offrait à Jupiter un sacrifice d’agneaux avant de couper symboliquement une grappe de raisin. Avant l’accomplissement de ce rite, nul n’avait le droit de vendanger.
Cette cérémonie montre bien le caractère profondément religieux que le Romain attachait à chaque geste de la vie quotidienne. 

Vinalia Priora  ou Urbana :
Autre fête du vin qui se célébrait la troisième semaine d’avril en l’honneur, encore une fois, de Jupiter et de Venus. A l’origine, elle devait éloigner le mauvais sort loin des grappes de raisin. Il faut ainsi remarquer la place importante du vin dans les mœurs romaines (cérémonies religieuses, banquet etc.) Il est partout présent. Il représente le sang qui est la source de la vitalité (idée de John Scheid, historien contemporain, spécialisé dans la religion romaine). Le rite en était simple : le Flamen Dialis (un des prêtres les plus importants de Rome chargé du culte de Jupiter) offrait à son dieu une libation
(contenu d’une coupe pleine versé sur le sol-calpar)
Festus : Calpar = sorte de vase d’argile.
fait d’un mélange de vin de l’année précédente et de vin nouveau. Comme Vénus y était associée, la cérémonie se déroulait au Capitole, dans le temple de Vénus Erycine.

sommaire