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Dalmatica : Caecilia Metella Dalmatica Fille de Metellus Dalmaticus . En première noces, elle épousa Marcus Aemilius Scaurus , un politicien âgé alors au sommet de son pouvoir, elle lui donna deux enfants : Marcus Aemilius Scaurus et Aemilia Scaura qui sera la seconde épouse de Pompée.

---- Sir Alma Tadema.

A la mort de Scaurus , elle se remariera avec Sylla . Au retour de Marius dans Rome, elle devra quitter la Ville pour sa propre sécurité et rejoindra Sylla en Grèce. Là, elle donnera naissance à deux jumeaux : Faustus et Fausta . Elle mourra vers 80 avant J.C. Sylla lui fit des obsèques nationales, d'une vaste ampleur.

Metellus Dalmaticus : En tant que consul, il fut chargé par le Sénat de mener une guerre contre les Illyriens et les Dalmates. Elle dut être d'une faible ampleur mais lui assura, quand même, un triomphe et son surnom.

Claudius Postumus DARDANUS :

Ce fut un fonctionnaire du Bas-Empire, il avait le titre de vir illustris qui le place au sommet de l'aristocratie. Il exerça plusieurs charges sous le règne d'Honorius ; il termina sa carrière comme préfet du prétoire des Gaules, on dit même (certains historiens) qu'il le fut deux fois.

Il est connu surtout pour deux faits :

1) Il exécuta, certains disent de sa main, un usurpateur à l'Empire : Jovin , après qu'il eut été vaincu à Narbonne.

2) Il fonda, lorsqu'il se retira de la vie publique, un domaine agricole fortement emprunt de christianisme, il fallait être chrétien pour y travailler, n'oublions pas que nous sommes au début d'une religion monothéiste imposée par l'Etat. Cette exploitation agricole-monastère se trouve près de Sisteron dans les ex Basses-Alpes, baptisée maintenant Alpes de Haute Provence. Ce domaine qu'il créa se nomma Theopolis qui traduit du grec signifie « cité de Dieu », œuvre de St Augustin. Ce n'est peut-être pas une coïncidence car il eut des liens épistolaires avec ce dernier et avec St Jérôme. Il est connu, en outre, pour une lettre de Sidoine Apollinaire dont la famille avait soutenu l'usurpateur Jovin , il ne faut pas s'attendre à des qualificatifs élogieux : et détestaient dans Dardanus tous les vices dont il était infecté. (lettre V, 9, 1.)

  Cet article a été écrit avec la collaboration de Robert Sausse.

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Manius Curius Dentatus : qui a de longues dents. Il fut consul en 290 avant J.C. et en 275 avant J.C. avec Lucius Cornelius Lentulus. Il soumit la Sabine. Il vainquit Pyrrhus près de Bénèvent, il lui captura des éléphants qui défilèrent à son triomphe. Il montra dans ce triomphe contre Pyrrhus (275 avant J.C.) et les Samnites des tableaux pris à Tarente qui ont été à l'origine du goût romain pour l'art grec (du moins le dit-on).

Denys d’Halicarnasse :
Il a laissé un souvenir d’historien mais, à son époque, c’était d’abord un rhéteur et ce que l’on pourrait appeler, de nos jours, un critique littéraire. Il a écrit toutes ses œuvres en grec.
Il vécut à la fin de la République, ses dates sont vers 60 avant J.C. et 8 avant J.C. Comme son nom l’indique, il était originaire de la ville d’Halicarnasse en Carie (sud ouest de la Turquie). Il vint à Rome où il vécut une vingtaine d’années, certainement à partir de 30 avant J.C. ou 29 avant J.C.
Tout au long de ses écrits, il va développer la thèse selon laquelle Rome trouverait ses origines en Grèce.  Son écrit principal, pour nous gens du 21° siècle, est une œuvre historique : « Antiquités Romaines » qui comprenait à l’origine 20 livres. Il ne nous est parvenu que les livres I à X, une partie du livre XI, tout le reste n’est que fragments. Elle raconte les origines de Rome et la suite pour s’arrêter là où commence l’Histoire de Polybe, autre historien grec. Elle commença à paraitre en 7 avant J.C. D’autres ouvrages nous sont aussi parvenus, entre autre un traité sur l’arrangement des mots, une partie de ses « Etudes sur les anciens orateurs », « La Force du Style de Démosthène », « Sur le Caractère de Thucydide ». Le nombre de discours qui parsèment son œuvre historique marque bien qu’il était avant tout un rhéteur.
Il apparait comme un historien médiocre.
Il va falloir attendre la Renaissance pour que son histoire de Rome lui apporte une certaine renommée. Puis déjà au XVIII°, L. de Beaufort, dans sa « Dissertation sur l’Incertitude des Cinq Premiers Siècles de l’Histoire Romaine » avait porté une opinion négative sur lui.

Lucius Caecilius Metellus Diadematus  : Fut consul en 117 avant J.C. puis censeur en 115 avant J.C.

Diodore de Sicile :
Tout ce que l’on sait de lui provient du seul livre écrit par lui : « Bibliothèque Historique », œuvre en 40 volumes qui se voulait être une histoire universelle. On sait donc de lui qu’il est né à Agyrium, cité du centre de la Sicile, vers 90 avant J.C. Il était contemporain de J. César et il connut le début du Haut Empire car il était encore vivant lorsqu’Octave arriva au pouvoir.  Jeune, il vécut à Rome qui était, outre le centre du monde, le centre principal de la pensée hellénistique (à un plus haut niveau qu’Athènes). Comme dans ses écrits, il ne fait aucune allusion  à la bataille d’Actium, on en conclut qu’il dut mourir vers 30 avant J.C.
Il écrivit son œuvre en grec. Mais ne nous sont parvenus au complet que les livres I à V et XI à XV, pour les autres nous n’avons que des fragments. Il l’a présentée dans une longue préface qui nous est parvenue avec le livre I. Il la prépara pendant 30 ans, il effectua de nombreux voyages pour parfaire ses connaissances. En fait, ce fut un compilateur et suivant la façon d’écrire de son modèle, son style évoluait du tout au tout. Contrairement aux historiens anciens qui le tenaient en haute estime, beaucoup de modernes ne voient en lui qu’un simple copieur de ce qui avait déjà été écrit.

Publius Cornelius Dolabella : vers 70 avant J.C. . 43 avant J.C.

Appartenait à la gens Cornelia , famille patricienne. Après un premier divorce, il épousa Tullia , fille de Cicéron . Dans un premier temps, il fut partisan de Pompée puis il rejoignit les rangs des partisans de César avec qui il participa à la bataille de Pharsale. Après l'assassinat de ce dernier, il s'éleva au consulat avec l'aide de Marc Antoine . Il changea à nouveau de camp en se rapprochant des assassins de J. César . Il prit la tête d'une armée contre les Parthes et fut déclaré ennemi public par le Sénat pour avoir éliminé Gaius Trébonius , proconsul d'Asie, qui lui refusait l'entrée de Smyrne. Il s'enferma dans la ville de Laodicée où Cassius (un des assassins de César) le vainquit. Il se fit tuer par un de ses soldats.

Donat : Aelius Donatus

C’est un enseignant qui s’occupa des adolescents au IV ° siècle (grammaticus), en particulier, il eut St. Jérôme comme élève.
On pense qu’il naquit en Afrique, en Numidie (Algérie).
Son immense savoir plus les gens de haut rang qu’il côtoya firent de lui un « clarissime » (titre donné en reconnaissance d’une fonction).
Après avoir été un éminent grammairien, il se consacra à l’écriture, d’ailleurs, il fut un des premiers utilisateurs de l’ancêtre de la ponctuation. On a de lui, en particulier, des commentaires sur Térence, une monographie de Virgile et surtout un Ars grammatica qui nous est parvenu en deux formes l’Ars minor qui est sous forme de dialogues et l’Ars major qui est en trois livres. Cette œuvre eut un immense succès.

Drusilla : Elle fut la sœur de l'empereur Caligula . On dit d'eux qu'ils eurent des relations incestueuses. Elle mourut en 38 après J.C., son frère fit d'elle une déesse.

Marcus Livius Drusus : Tribun de la plèbe, fils de ce Drusus qui s'était opposé à Caius Gracchus en 122 avant J.C., il était un des leaders du parti sénatorial. Il voulut résoudre tous les problèmes du moment en passant outre les volontés du Sénat. Ce dernier abolit toutes les lois qu'il avait promulguées. Il était violent, démagogue et épileptique (comme César ). Il fit voter une loi qui abaissait le prix du blé pour les citoyens les plus pauvres. Il voulut en présenter une qui donnait la pleine citoyenneté romaine aux Italiens

« Les alliés réclamaient très justement le droit de cité dans une ville qui devait son accroissement à leurs forces. Drusus, poussé par ses vues ambitieuses, leur avait donné cet espoir. » Florus, livre III, 19.

mais elle fut rejetée par le Sénat à l'instigation du consul Philippus.

« Enfin Livius Drusus s'efforça de faire triompher ces mêmes lois en se servant non seulement de la puissance tribunitienne, mais aussi de l'autorité du sénat et du consentement de toute l'Italie. Mais en faisant succéder une prétention à une autre, il alluma un incendie si violent qu'il n'en put arrêter la première flamme ; et emporté par une mort soudaine, il laissa à ses descendants la guerre pour héritage. » Florus III, 18.

A son époque, on dit de lui qu'il était très proche des Marses, ce qui est sûr, c'est qu'il était un ami personnel de Q. Pomaedius Silo , leur meneur. En octobre 91 avant J.C., il fut assassiné chez lui par un inconnu. Il laissa un fils adoptif qui sera le père de l'impératrice Livie .

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